La Bête Faramine
Les données de ce périple sont tirées du livre "Le guide de la Bourgogne et du Lyonnais mystérieux", collection les Guides noirs des Editions Tchou Princesse.
Le week-end au Mont-Beuvray comportait un passage sur la roche de Vergisson, soeur jumelle de la roche de Solutré. Le poète Lamartine parlait en ces termes de ces deux roches : "deux navires pétrifiés surplombant une mer de vignes". Justement, en bas de la roche, sous l'ample respiration de la bête Faramine, s'activaient les vendangeurs.
La bête Faramine est un monstre légendaire du Mâconnais, du Berry et du Poitou. On l'appelle aussi vouivre ou dragon. Animal des profondeurs, à la fois terrien et aquatique, elle symbolise le travail sur soi et la pensée créatrice. D'où son association aux artistes et ... aux alchimistes. Recherchant la pierre philosophale, principe de la transformation par l'initiation, ceux-ci ont enfoui leur doctrine dans une formule : Visita Interiora Terrae, Rectificando Ivenies Occultum Lapidem , ce qui signifie : visite l'intérieur de la terre et, en te changeant, tu trouveras la pierre cachée. Les initiales de la formule latine ont donné VITRIOL, l'autre nom de l'acide sulfurique. Voir http://www.lespasseurs.com/vitriol.htm et le livre de David Guerdon "Rimbaud, la clef de l'alchimie" (Robert Lafont).
La vouivre est souvent associée à la déesse mère et représente la force vitale. On la représente en femme portant une escarboucle sur le front. Ce bijou est en fait l'oeil de shiva, récepteur de lumière, porteur de feu. Dragon. Le dragon symbolise plutôt la quête de l'homme pour maîtriser la nature.
En géobiologie, il s'agit d'un courant tellurique qui parcourt les entrailles de la terre en dégageant une grande puissance.
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